À Ndeke-Mabela.
Fils de parents païens, Mgr Louis Nganga a Nzando fut le premier évêque autochtone du diocèse de Lisala.
Maman Likombe était la troisième des sept épouses légitimes de Papa Nzando, membre du clan Bondongo, dans le Groupement Bwela. Grand notable, conseiller très écouté et juge Doko à Makomu, fort remarquable par son intégrité morale, Papa Nzando avait hérité coutumièrement de ses frères défunts deux femmes, tandis que lui-même en avait doté en bonne et due forme cinq autres. De son épouse Likombe il avait eu trois garçons : Nzili, Nganga et Ngonzi.
Nganga était particulièrement attaché à sa mère, à tel point qu’il lui rendait les services qu’une fille de village rend normalement à sa maman. Cette affection, doublée d’un dévouement profond et exemplaire, portait la troisième épouse de Nzando à croire que son enfant ne pourrait jamais songer à s’éloigner d’elle.
Né vraisemblablement en 1923, à Ndeke-Mabela, à 37 km de Lisala, le petit Nganga menait, – comme les autres garçons de son milieu –, la vie ordinaire et simple de type rural sous tous ses aspects. Une vie partagée entre les travaux champêtres, la pêche, la chasse, la recherche de champignons, de chenilles, d’escargots, de « kalo » (« soldats » noirs des termitières), la cueillette de fruits et légumes sauvages ainsi que les loisirs.
À l’école succursale de Ndeke-Mabela
Après deux ans environ de séjour à Sambo, Angboli-Nganga alla un jour revoir ses parents au village natal. Il s’y rendit en compagnie de Maman Ndombi. De son propre gré, il demanda à sa « mère adoptive » et obtint d’elle la permission de se faire inscrire momentanément à l’école primaire de Ndeke-Mabela, alors établie et fonctionnant au même endroit que celle qu’on y voit aujourd’hui, c’est-à-dire à côté de la chapelle catholique. Elle comportait deux ans d’études. Son moniteur s’appelait Grégoire Mobonde, fils du terroir..
À l’école succursale de Ndeke-Mabela
Après deux ans environ de séjour à Sambo, Angboli-Nganga alla un jour revoir ses parents au village natal. Il s’y rendit en compagnie de Maman Ndombi. De son propre gré, il demanda à sa « mère adoptive » et obtint d’elle la permission de se faire inscrire momentanément à l’école primaire de Ndeke-Mabela, alors établie et fonctionnant au même endroit que celle qu’on y voit aujourd’hui, c’est-à-dire à côté de la chapelle catholique. Elle comportait deux ans d’études. Son moniteur s’appelait Grégoire Mobonde, fils du terroir.
Mgr Nganga continue à en garder un vivant et affectueux souvenir : « Je reste reconnaissant envers mon moniteur Grégoire, jusqu’à sa vieillesse. Il était fier à mon sujet, surtout quand il me vit prêtre et évêque … Merci, feu Grégoire ».
Au catéchuménat d’Umangi
Reconnaissant à un titre spécial, Mgr Louis Nganga l’est aussi envers Dieu qui l’a orienté vers l’initiation à la foi catholique. À ce sujet, en décembre 1932, le Père Oscar Van Besien CICM, alias « Sango Engbondoko », alors prêtre itinérant à travers les villages de la mission catholique Saint- Pierre d’Umangi, était de passage à Ndeke-Mabela. Angboli-Nganga figurait parmi les garçons encore païens qu’il avait trouvés dans cette localité et qui avaient répondu avec succès aux questions qu’il leur avait posées sur le catéchisme. Il dut donc interrompre sa première année d’études primaires pour aller au catéchuménat d’Umangi avec les autres adolescents.
À l’époque, la période préparatoire au baptême s’appelait « Etumbu ya Komunyo ». Elle était un temps de dure épreuve comportant des moments de formation religieuse et chrétienne [1] et de travail manuel au profit du poste de mission ainsi que la vie d’internat, où il fallait se prendre, en partie, matériellement en charge, soi-même et en équipe, en « moto » (foyer). À la fin, les catéchumènes étaient soumis à un test d’évaluation de leurs connaissances religieuses et chrétiennes. Ceux et celles qui passaient avec succès cette épreuve étaient admis au baptême et à la première communion. Il est aussi à signaler que ceux qui avaient été baptisés en leur enfance au village passaient également à Umangi un certain temps, mais moins long que celui des catéchumènes païens.
Toutes les personnes qui ont connu jadis le mode de vie de catéchuménat s’accordent pour avouer, avec Mgr Nganga, qu’il était bien dur : « On maigrissait, on tombait malade, certains s’enfuyaient. C’était une école de courage, d’endurance, de détermination, d’ascèse, de débrouillardise, d’initiative, de personnalité, etc. ». Façonné et aguerri par ce type d’école pendant six mois, le deuxième fils de Maman Likombe fut baptisé sous le prénom de Louis, le 13 juin 1933. Son nom est inscrit au numéro 13 043 du registre des baptêmes de sa mission d’origine. Le néophyte reçut la première communion le lendemain de son incorporation dans l’Église catholique. Puis, comme il affirme lui-même, il rentra « heureux et fier en famille à Ndeke-Mabela ». Et là, renchérit-il, « On n’a pas manqué de me préparer une poule après cette épreuve que j’ai traversée victorieusement … Mais, pour moi, le plus important est que cette épreuve soit le symbole de la Croix que je dois porter à la suite du Christ afin d’arriver à fêter éternellement avec Lui la fin eschatologique ».
Au séminaire (1937-1951)
Le 24 août 1937, Denis Ebene, Paul Ebenga, Louis Nganga et Louis Sabutu foulaient ensemble le sol tant rêvé de la « Colline inspirée » de Bolongo Notre-Dame de Grâce. Selon une tradition de cette maison de formation, le Père Directeur, Aloys Vanhouteghem (1936-1939), écrivit au tableau noir de la salle d’études une double question à laquelle les nouveaux venus devaient répondre par écrit : « 1. Qu’êtes-vous venu faire au Petit Séminaire ? 2. Pourquoi ? »
Louis Nganga formula sa réponse en ces termes : « 1. Je suis venu au Petit Séminaire pour devenir prêtre. 2. Pour servir Dieu et sauver les âmes ». Manifestement, par la suite, il prit garde de démentir cette déclaration écrite d’intention. Car, au Petit Séminaire, il fit preuve de détermination personnelle à poursuivre sa formation sacerdotale, même après le départ de Bolongo de ses anciens condisciples d’Umangi, respectivement Louis Sabutu le 10 juillet 1940, Denis Ebene le 4 août 1942, et Paul Ebenga le 23 mai 1943. Quant à son demi-frère Dominique Eboma, il avait aussi déjà quitté le Petit Séminaire, le 9 août 1939 ; son cousin germain Dominique Nzando n’y resta que de 1938 à 1941.
Par ailleurs, toutes les autres épreuves que Louis Nganga connut en tant que petit séminariste, d’août 1937 à décembre 1943, n’ébranlèrent pas ni n’obscurcirent, ni n’éteignirent son idéal de vie. « Je peux dire, déclare-t-il, de ma vie au catéchuménat à Umangi ce que je dis de ma formation à l’école primaire d’Umangi et au Petit Séminaire de Bolongo : après être passé par ces milieux-là, aucune difficulté ne m’abattra nulle part ». Sous ce rapport, Mgr Louis Nganga aime volontiers citer Ph 4, 11b-12 : « J’ai appris à me suffire en toute occasion. Je sais me priver comme je sais être à l’aise. En tout temps et de toutes manières, je me suis initié à la satiété comme à la faim, à l’abondance comme au dénuement ».
Les épreuves ainsi vigoureusement et lucidement endurées par le séminariste Nganga allaient de pair avec les consolations qu’il expérimentait de diverses manières. À titre d’exemple, il bénéficiait entre autres du soutien moral et spirituel de plusieurs personnes, dont un ancien Scheutiste d’Umangi (1934-1940), le Père Henri Laureys, l’un des deux missionnaires jadis chargés de la desserte des villages de l’intérieur. L’actuel évêque émérite de Lisala se souvient encore de lui : « Il s’intéressait beaucoup aux petits séminaristes que nous étions à Bolongo et à notre vocation de prêtres séculiers. Il nous aimait beaucoup … ». En outre, l’esprit de famille qui régnait à Bolongo marqua considérablement le séminariste Nganga.
Le stagiaire et le prêtre Louis Nganga (1951-1961)
Au bout de huit années de formation sacerdotale à Kabwe, jamais entrecoupées de vacances en famille ni à son VA d’origine, le fils bien-aimé de Maman Likombe atterrit, avec son condisciple Paul Kambili, à Lisala le 14 décembre 1951[2]. Monseigneur François Van den Bergh, alors ordinaire du lieu (1944-1959), l’envoya en probation à Ebonda comme directeur de l’école primaire pour garçons. Il s’y montra bien à la hauteur de sa tâche, de son rang canonique, ecclésial et social. C’est ainsi qu’il suscita partout l’admiration et l’estime des personnes qui le connaissaient ou qui entendaient parler de lui. Et nous, ses élèves en particulier, étions alors fiers de l’avoir comme éducateur, habile à allier la tendresse et une rigueur de bon aloi. Nous continuons à garder de lui de doux souvenirs pour son témoignage de vie et pour la formation reçue de lui.
Le rapport concluant établi par qui de droit sur son stage pastoral lui ouvrit largement la voie d’admission au sous-diaconat et au diaconat, qu’il reçut au Petit Séminaire, en même temps que son condisciple, respectivement les 25 et 26 janvier 1953, des mains du Vicaire Apostolique de Lisala. Puis le 22 février suivant, celui-ci leur conféra l’ordination presbytérale en la cathédrale Saint-Hermès de Lisala. Jour radieux et inoubliable : Lisala était en fête toute la journée. Après-midi : match amical de football Bolongo-Union contre les soldats (3-1). La soirée fut agrémentée par une pièce de théâtre, « Anzelu wa Libala », jouée par les petits séminaristes.
En Europe (1958-1959)
L’Abbé Louis Nganga fut aussi le premier prêtre séculier de Lisala à fouler le sol européen, à l’occasion de l’Exposition Universelle de Bruxelles de 1958 (17 avril – 19 octobre). Mgr Van den Bergh l’envoya à ce rendez-vous mondial pour y représenter le Vicariat Apostolique de Lisala et prêter, à ce titre, sa contribution au Pavillon missionnaire du Congo. Le second motif était de suivre des cours de culture religieuse, de catéchèse et de pastorale, en 1958-1958, à « Lumen Vitae » de Bruxelles, de récente création[3].
Pendant son séjour en Europe, il entreprit en Belgique et en Allemagne des démarches, qui lui permirent de récolter des fonds suffisants pour l’achat du premier groupe électrogène et du premier camion de Bopako, premier poste de mission entièrement dévolu, à partir de 1953, au ministère pastoral des Abbés du Vicariat Apostolique de Lisala. Pour rappel, l’Abbé Louis Nganga vivait avec ses confrères de Bopako lorsqu’il enseignait à Boso Nzanoa.
En outre, en Belgique il mit à profit une rencontre fortuite avec un couple belge de modeste condition socio-économique, sans enfants mais généreux. Celui-ci lui demanda de lui chercher un garçon congolais pour entrer en contact avec lui. L’Abbé Louis Nganga donna à ce couple le nom d’un séminariste de Bolongo qu’il connaissait. Les relations empreintes de profonde et sincère affection établies entre ces Belges et le jeune Congolais ont perduré après l’ordination sacerdotale de ce dernier. Ses bienfaiteurs s’appelaient M. Jean et Simone Klinkenberg de Loveral (Charleroi). Le Seigneur les a rappelés auprès de lui.
À Lisala Saint-Hermès (1959-1961)
À l’Abbé Louis Nganga, revenu d’Europe en 1959, fut confié le gouvernement pastoral de Lisala Saint-Hermès, canoniquement élevé le 7 octobre 1960 au rang de paroisse, avec Boyange Saint-Paul, Bumba Saint-André et Bumba Notre-Dame de Fatima. On vivait alors sous le signe du début de l’africanisation de l’Église et de ses cadres. On était aux lendemains de l’érection de la hiérarchie ecclésiastique au Congo et de la naissance du Diocèse de Lisala (cf. le 10 novembre 1959). À ce propos, le 9 juillet 1961, M. Pierre Chuatungungu, Commissaire du District de la
Mongala, rappellera à Mgr Nganga qu’il « fut … le premier pasteur à diriger les hésitantes brebis » de la Paroisse Saint-Hermès. Il fut également conseiller de l’ordinaire du lieu et son premier vicaire général, issu du clergé local[4].
Les 18 avril et 13 mai 1961
Un jour, « le dévoué, l’actif, souriant et combien premier curé » de Lisala Saint-Hermès (M. Pierre Chuatungungu) reçut, inattendument, de Mgr Gaston Mojaisky Perelli, Délégué apostolique à Léopoldville, une lettre n° 1731 lui annonçant l’intention du Saint-Siège de le nommer évêque titulaire d’Attira et évêque auxiliaire de Lisala. Par la suite, une autre lettre n° 1781 du même prélat lui communiquait, à titre privé, cette nomination conformément à une bulle datant du 18 avril 1961.
Quel bouleversement dans l’esprit et le cœur du concerné ! En réponse, il écrit : « De fait, les objections n’ont pas manqué de se présenter dans mon esprit. Mais, comme vous le rappelez si bien, Excellence, ‘Un désir du Saint-Père est un signe de la volonté de Dieu ; le Seigneur qui donne les charges, donne aussi les grâces pour les accomplir, la responsabilité de se soustraire à une fonction ecclésiastique n’est pas moindre que de l’accepter. Ainsi donc me suis-je rendu à l’église, et c’est là, devant le Saint-Sacrement, qu’en toute simplicité, en toute confiance, j’ai dit à Jésus : ‘J’ACCEPTE pour la plus grande gloire de Dieu et le bonheur des âmes’ » (Lettre au Délégué apostolique, 18 mai 1961).
Le samedi 13 mai 1961 est une autre date clé ou « tournante » des annales du Diocèse de Lisala. Car ce fut ce jour-là qu’un communiqué de l’évêché diffusa l’extraordinaire nouvelle de l’élévation de Mgr Nganga à la dignité épiscopale. Le sacre fut fixé au 9 juillet prochain. Il y est écrit aussi : le consécrateur sera Mgr François Van den Bergh, qui sera assisté de Mgr Théobald Delaere, évêque de Molegbe, et de Mgr Joseph Malula, évêque auxiliaire de Léopoldville. La cérémonie sera rehaussée de la présence du Délégué apostolique du Congo et du Ruanda-Urundi.
Pourquoi Mgr Louis Nganga choisit-il comme deuxième co-consécrateur l’évêque auxiliaire de Léopoldville ? Le passé et le présent nous donnent un certain éclairage à ce propos : Écolier à Umangi, Louis Nganga avait vu à Bolongo le séminariste Joseph Malula, qui l’avait impressionné en tant que « président », c’est-à-dire premier élève chargé de discipline à l’internat du séminaire. Il le connut à Kabwe (décembre 1943 – décembre 1944). Les Abbés J. Malula et L. Nganga avaient pris part à l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958. Le prêtre J. Malula était déjà reconnu au Congo et ailleurs comme une figure de pointe de « l’Église à l’heure de l’africanité »[5].
Du 18 mai 1996 au 9 juillet 1997
Un autre moment de transition intéressant pour Mgr Nganga est celui où il avait comme premier collaborateur un évêque coadjuteur en la personne de Mgr Louis Nkinga CICM. Évêque de Kole depuis le 1er mars 1980, celui-ci fut nommé le 18 mai 1996 évêque coadjuteur de Lisala, où il prit possession de son office le 12 juillet de la même année.
Le 8 juillet, il invita ses fidèles de la ville de Lisala à un rendez-vous avec lui le lendemain en la cathédrale Saint-Hermès. Le jour suivant, beaucoup de ses diocésains, bien que complètement ignorants du motif du rendez-vous, répondirent favorablement à celui-ci. À 11 heures locales précises ou 12 heures à Rome, Mgr Nganga leur annonça officiellement que le Pape Jean Paul II avait accepté sa renonciation au gouvernement pastoral de Lisala, pour limite d’âge, conformément au canon 401 §1 du Code de Droit canonique. De ce même fait, son coadjuteur devenait évêque de Lisala. Bien plus, lui-même quittait aussitôt l’évêché pour aller habiter dans sa résidence privée et personnelle, où l’accompagnèrent, dans l’après-midi, Mgr Nkinga et les abbés présents à Lisala.
De l’œuvre immense et variée que Mgr Nganga a accomplie en faveur de l’Église et de sa Nation, il ressort qu’il a tout mis en œuvre pour demeurer cohérent avec son idéal de vie et d’action. Il y a lieu de citer entre autres la fondation le 05/octobre/ 1966 de l’Institut des Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Lisala, son engagement pour l’enseignement primaire secondaire et supérieur, pour la formation sacerdotale, le développement intégral des conditions de vie de la population locale et pour le dialogue œcuménique.
Pour l’Église, Monseigneur Louis Nganga est une grande figure. Il a vécu aussi l’évolution historique de la Préfecture au Vicariat jusqu’à l’érection de la hiérarchie au Congo. Nommé évêque à l’âge de 38 ans, Monseigneur Nganga fait partie de ce « lot » de premiers évêques congolais autochtones. Aussitôt après, Monseigneur Louis Nganga va entrer dans l’histoire de l’Église universelle parce qu’invité à participer au Concile Vatican II dont les conclusions continuent à guider l’Église jusqu’en ces jours. Il est un des Pères conciliaires.
En 2011, il a célébré son jubilé d’or de vie épiscopale. Le 18 mars 2012 en la Cathédrale Notre Dame du Congo, Son Éminence Laurent Cardinal Monsengwo lui adressait ces propos : « Nous voulons vous remercier pour ce que vous avez été et que vous demeurez pour notre Église : une histoire vivante du Concile Vatican II, une histoire vivante du Congo Indépendant, une histoire vivante de l’indigénisation progressive de l’Église dans notre pays, une histoire vivante des péripéties de la CENCO. Nous prions pour vous, cher Mgr Nganga, afin que Dieu vous donne la force physique et morale de demeurer encore avec nous, pour notre bonheur et notre édification ».
En 2012, Mgr Louis Nganga avait reçu de sa Sainteté le Pape Benoît XVI une invitation personnelle à se rendre à Rome pour la célébration du 50ème anniversaire de l’ouverture solennelle du Concile Vatican II. Mais son état de santé ne lui avait pas permis d’aller participer physiquement à ce rendez-vous ecclésial.
Il est décédé jeudi 13 février à l’âge de 91 ans. De ces 91 ans de vie, il faut compter 61 ans de vie sacerdotale, 53 ans de vie épiscopale et 17 ans de vie d’Évêque Émérite. Il a été inhumé le samedi 15 février 2014 dans la Cathédrale Saint Hermès de Lisala.
Extraits du livre inédit de l’abbé Pierre Akuma « Travail de la grâce de Dieu et potentialités de la liberté humaine » sur la vie de Mgr Nganga.
[1] Cf. Leçons de catéchisme, assistance à la messe quotidienne et à la prière communautaire à l’église le matin et le soir.
[2] Deux jours plus tard, Umangi, sa mission d’origine, célébra son jubilé d’or. Son fondateur, le 14 décembre 1901 : Père Charles Van Velthoven.
[3] Au terme de sa formation, il présenta un travail intitulé A propos de la formation des catéchistes pour le Vicariat apostolique de Lisala.
[4] Curé en août 1960, Mgr Nganga eut comme vicaires coopérateurs le Père Robert Depuydt et l’Abbé Gaston Moluka.
[5] Père Guy Mosmans PB, L’Église à l’heure de l’Afrique. (Église Vivante). 2ème édition. Tournai, Casterman, 1962 ; Card. J.-A MALULA, L’Église à l’heure de l’africanité. Kinshasa, 1973.